16 septembre 2009
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14:45
Avant la reprise de l'après-midi, la surveillante m'appelle : l'un de mes "petits sixièmes" en a giflé un autre assez fortement.
Je les trouve dans le bureau de la vie scolaire, avec un témoin.
Curieusement, c'est celui qui a flanqué la baffe qui pleure à gros sanglots. Pourquoi a-t-il giflé ? Parce que l'autre lui avait postillonné dans la figure.
Je comprends vite qu'il y a autre chose sous cette gifle et prends le claqueur à part.
"Rien ne va dans ce collège ! Tout va de travers depuis que je suis ici ! Mes copains me rejettent tous !"
Il me fait pitié, mon petit dur si vulnérable.
Je le comprends si bien !
Il débarque plein de bonnes intentions dans ce collège, et là, il s'aperçoit que ses copains de l'école primaire se tournent vers d'autres et le délaissent.
Mais que puis-je faire pour lui ? Rien ! C'est la vie, mon petit ! Rien n'est jamais acquis, dit-on en vers ou en chansons, et c'est si vrai.
Je les trouve dans le bureau de la vie scolaire, avec un témoin.
Curieusement, c'est celui qui a flanqué la baffe qui pleure à gros sanglots. Pourquoi a-t-il giflé ? Parce que l'autre lui avait postillonné dans la figure.
Je comprends vite qu'il y a autre chose sous cette gifle et prends le claqueur à part.
"Rien ne va dans ce collège ! Tout va de travers depuis que je suis ici ! Mes copains me rejettent tous !"
Il me fait pitié, mon petit dur si vulnérable.
Je le comprends si bien !
Il débarque plein de bonnes intentions dans ce collège, et là, il s'aperçoit que ses copains de l'école primaire se tournent vers d'autres et le délaissent.
Mais que puis-je faire pour lui ? Rien ! C'est la vie, mon petit ! Rien n'est jamais acquis, dit-on en vers ou en chansons, et c'est si vrai.