11 octobre 2009
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Vendredi en LV2 (oui oui, c'est le groupe de tous les possibles !) Laura dit en début d'heure une phrase dans laquelle j'entends le fameux "comme même" qui se répand.
Je la reprends : "On dit "quand même" !
Alors là, elle se rebelle ! Ah ben non, on dit "commême" elle en est sûre, même qu'elle sait comment on l'écrit (elle me dicte l'orthographe précédente.)
Elle est sûr de l'avoir vu ainsi écrit sur MSN, même !
Elle commence seulement à me croire quand je lui assure que j'ai aussi enseigné le français, ce que peut confirmer Kevin, dont jai eu naguère la mère en français.
C'est là que Laziza dit :" C'est moi qui l'a fait..."
Je corrige aussi cela. Laziza me dit, avec une touchante naïveté : "Ben madame, j'ai jamais compris pourquoi il faudrait dire "c'est moi qui l'ai fait" (je suppose qu'elle entend en fait "c'est moi qui les fait"). J'explique.
Ensuite je les achève en corrigeant "ils croivent". Mais là, j'ai du mal à les convaincre. Ils sont sûrs d'avoir appris en français à conjuguer "je crois, tu crois, il croit, nous croyons, vous croyez, ils croivent", ils n'en démordent pas. Je leur conseille de taper sur Google "Le conjugeur" et de vérifier.
Mais je leur donne le coup de grâce avec "il faut qu'il voye" ! Là, je suis sur le point de reperdre leur confiance, ils sont sûrs que je me fous d'eux. "Tout le monde dit ça Madame, il faut qu'il voye !"
Il est vrai que la conjugaison et l'orthographe ne sont rien d'autre que des conventions.
Et si moi, petite dialectophone d'un village paumé, j'ai tout fait pour intégrer toutes ces règles, fière de les connaître de de savoir les appliquer, eux n'en ont rien à faire.
"L'important, c'est qu'on se comprend", me dit Jeff .
(L'illustration n'est pas très nette : le maître au tableau a écrit des liens internet et dit :"Faites attention, cette fois, l'orthographe a vraiment de l'importance !" )
Je la reprends : "On dit "quand même" !
Alors là, elle se rebelle ! Ah ben non, on dit "commême" elle en est sûre, même qu'elle sait comment on l'écrit (elle me dicte l'orthographe précédente.)
Elle est sûr de l'avoir vu ainsi écrit sur MSN, même !
Elle commence seulement à me croire quand je lui assure que j'ai aussi enseigné le français, ce que peut confirmer Kevin, dont jai eu naguère la mère en français.
C'est là que Laziza dit :" C'est moi qui l'a fait..."
Je corrige aussi cela. Laziza me dit, avec une touchante naïveté : "Ben madame, j'ai jamais compris pourquoi il faudrait dire "c'est moi qui l'ai fait" (je suppose qu'elle entend en fait "c'est moi qui les fait"). J'explique.
Ensuite je les achève en corrigeant "ils croivent". Mais là, j'ai du mal à les convaincre. Ils sont sûrs d'avoir appris en français à conjuguer "je crois, tu crois, il croit, nous croyons, vous croyez, ils croivent", ils n'en démordent pas. Je leur conseille de taper sur Google "Le conjugeur" et de vérifier.
Mais je leur donne le coup de grâce avec "il faut qu'il voye" ! Là, je suis sur le point de reperdre leur confiance, ils sont sûrs que je me fous d'eux. "Tout le monde dit ça Madame, il faut qu'il voye !"
Il est vrai que la conjugaison et l'orthographe ne sont rien d'autre que des conventions.
Et si moi, petite dialectophone d'un village paumé, j'ai tout fait pour intégrer toutes ces règles, fière de les connaître de de savoir les appliquer, eux n'en ont rien à faire.
"L'important, c'est qu'on se comprend", me dit Jeff .
(L'illustration n'est pas très nette : le maître au tableau a écrit des liens internet et dit :"Faites attention, cette fois, l'orthographe a vraiment de l'importance !" )