Une semaine de vacances déjà.
Une semaine que je n'ai presque pas pensé à l'école.
Une semaine que je n'ai pas parlé d'école à la maison, au grand soulagement de mes proches !
(Une élève est passée dans ma rue avant-hier, j'ai eu du mal à me souvenir de son prénom !)
Je réalise que pendant le temps scolaire ma vie est comme en suspend. Je ne vis pas, je ne fais que survivre, en remettant tout à plus tard... plus tard, c'est-à-dire pendant les vacances.
La dernière fois que j'ai parlé d'école, ce fut vendredi dernier.
Vers 11 heures, un coup de fil.
"Bonjour c'est......" Je ne comprends pas le nom cité. "Pardon ?" "C'est Jean Ahr !"
Incroyable ! Jean, prof d'anglais dans une autre vie.
Il vient manger avec nous et je lui raconte un peu comment ça se passe maintenant. (Il est parti "vivre" il y a 18 ans). Je lui raconte que les élèves n'ont plus de feuilles, n'écrivent plus tous dans les cahiers, ne font plus les contrôles, ne font plus les heures de retenue....Je vois bien qu'il ne me comprend pas bien, et tant mieux ! Moi-même en racontant je réalise à quel point les choses ont changé.
Mais hier j'ai vu furtivement sur un bandeau d'actualité (vous arrivez, vous à écoutre les infos et à lire en même temps ?) que tous les enseignants auront un référent.
C'est quoi, un référent ? Quelqu'un sur l'épaule de qui pleurer ? Alors oui, j'en veux un !