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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 10:03

 

 

10.05.08-020.jpgDésolée pour mes 15 lecteurs quotidiens si je n'ai rien écrit depuis un moment.

Comme vous le savez (si vous êtes collègue ou ami) je suis partie à Berlin le lundi 3 mai au matin et revenue vendredi 7 mai à 6 heures 30 (ensuite dans le cirage jusque dans la soirée).

 

Tout s'est bien passé, selon la formule consacrée.

Nous avons ramené les 49 élèves après avoir tout tenté pour en perdre l'un ou l'autre:  sur les passages piétons, dans le métro, dans les musées, dans le parc de SansSouci... mais rien à faire !

Bilan global : une dent et une cafetière cassées !

La dent de Stella et la cafetière Bodum d'une famille hébergeante.

Quelques contractures musculaires chez les non sportifs.

Sans doute l'un ou l'autre rhume pour cause de pieds froids.. ;-)

Mais surtout, beaucoup de souvenirs, d'images dans la tête d'une ville attachante où, pour ma part, je pourrais m'imaginer vivre.

J'y aime entre autres les librairies-papeteries regorgeant de petits objets insolites et les nombreux fleuristes avec de très beaux étalages.

J'aime aussi l'art du "bien vivre", la Gemütlichkeit des restaurants par exemple.

 

Demain, retour à la vie normale, pour encore sept semaines effectives.

Et ensuite ?

 

 

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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 10:59

tunnel.jpg

Hier  en 4°LV2 il est question des élèves revenus d'Angleterre au matin, mais pas en cours, évidemment.

"Oui, c'est normal, leur dis-je, ils ont passé la nuit dans le bus et le bateau"

"Ils ont pris le bateau ?" demande quelqu'un.

"En tout cas, ils ont traversé la mer d'une façon ou d'une autre".

Certains découvrent alors que l'Angleterre est séparée de la France par la mer.

Soudain, un garçon est pris d'une idée fugurante.

"Ce qui serait bien, ce serait de faire un tunnel entre les deux pays !"

Je lui apprends -à son énorme surprise !- que ça existe, qu'il y a bien un tunnel sous la mer.

Alors là, ils sont sciés !  Me demandent des précisions: "Il est long comment  ?"  (Je leur dis 30 km; mais depuis j'ai cherché : il fait 50 km de long, dont 37 sous la mer)

"Mais comment c'est possible, sous la mer ?" 

Laura ne comprend pas comment on fait pour y entrer, elle pense qu'il faut plonger dans la mer.

C'est fou comme ces jeunes ne savent rien sur le monde !

Leurs difficultés viennent aussi de là: ce sont des gosses à qui on n'a jamais parlé de rien !

 

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24 avril 2010 6 24 /04 /avril /2010 11:52

10.04.23 018

Tous les ans, les profs d'histoire / géo organisent une sortie à Bliesbruck (site archéologique gallo-romain).

Cette année on m'a proposé d'y aller, mes  deux classes de 6° étant de sortie ce vendredi.

 

Pourquoi pas... cela paraît "un bon plan", après tout, un peu de changement ne peut faire que du bien.

 

Vous n'imaginez pas l'état de ma tête en rentrant : j'avais l'impression d'être passée sous un rouleau compresseur !

(J'ai pensé que c'était dû uniquement à mon âge avancé, mais les jeunes collègues m'ont confiré ce matin être revenus vannés aussi.)

 

Comment se comporte le 6° en excursion ?

Le 6° en excursion prend le prof pour sa maman.

Il ne cesse de demander tel ou tel objet qu'il n'a pas pensé à emporter.

Au moment du goûter, Antoine a ouvert sa grand bouteille d'Ice-tea et m'a demandé "Madame, vous avez un verre ?"  Un autre m'a demandé : "Mme, vous avez un taille-crayon ?"

C'est sûr, je me promène avec ma vaisselle et un assortiment de papeterie !

 

Le 6° en excursion fait du bruit, tout le temps.

Il parle fort, il crie ou fait divers autres bruits avec sa bouche.

Il ne supporte pas le silence.

Heureusement, parfois il se déverse dans les oreilles du bruit avec ses écouteurs. Pendant ce temps, il n'en produit pas lui-même.

 

Le 6° en excursion vomit.

Jamais je n'ai vu autant d'enfants vomir dans le bus.

A l'aller il y en a eu 6 ou 7  et encore deux au retour.

Très vite nous avons manqué de sachets.

A l'arrivée à Bliesbruck,  j'ai réalisé que ma jeune collègue Agnès avait rassemblé plusieurs dégueulis dans un même sachet, afin de fournir un sachet à un autre vomisseur.

Elle s'est amusée à observer que nos jumeaux muets de 6°6 ont vomi en même temps chacun dans son sachet et que le contenu était le même !

 

Le 6° en excurison ne sait pas se ranger.

A chaque fois qu'il a fallu les compter pour aller d'un endroit à un autre, ça a été la galère pour les faire se ranger par deux .

 

Malgré la fatigue que génère l' attention constante qu'exige la surveillance de 28 élèves, il y eut quelques jolis moments, notamment à l'atelier poterie ("potri" ont-ils écrit sur leurs fiches), lorsqu'une élève demanda au potier la permission d'essayer de tourner un pot : quand soudain le pot s'éleva entre ses mains, l'asssistance retint son souffle. (cf photo)

 

A un autre moment, dans la boutique du musée, A .m'a appelée.

A. est un garçon pour qui l'école n'est pas facile, il se rebelle.

Avec son crâne rasé, son capuchon qu'il n'aime pas enlever et ses "vas-y, c'est bon"', il ne m'inspire pas tous les jours de la sympathie.

"Madame, venez voir le beau livre !"

Il m'a montré un livre sur les grandes batailles, magnifiquement illustré.

J'ai réalisé que A n'a sans doute jamais vu et encore moins eu un "beau livre".

Soudain j'ai vu A. comme je ne le vois pas toujours: comme un petit garçon perdu, qui ne comprend pas bien le monde qui l'entoure.

J'en ai été touchée.

 

Au retour, nous avons dû séparer quelques élèves trop bruyants. Le chauffeur commençait à s'énerver.

Je me suis assise à côté de l'une des fofolles.

"Ça t'a plu, ta journée ?"  "Bof bof' .

Le lendemain, Octavia est passée dans ma salle, brièvement.

"Na, wie war der Tag gestern ? Hat es dir gefallen ?"

"O ja, super ! Wirklich sehr schön !"

 

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21 avril 2010 3 21 /04 /avril /2010 09:33

carte.jpgParfois, quand même, on peut être surpris agréablement dans ce métier.

Hier, j'ai dû reprendre le cours de LCR (Langue et culture régionale) heure subie plus que choisie.

Pour la partie histoire / géo, j'avais été relayée par le prof de cette matière, mais il est clair qu'il préfère être libre le lundi après-midi !

Je me suis donc replongée dans le CD de fiches de travail et j'ai soumis aux élèves de 6° bilingue les trois chapitres restants: l'Alsace romaine, la poésie dialectale ou les cartes postales.

Ils ont choisi les cartes pstale, se disant sans doute que ce serait plus "fun" que le reste.

J'ai consulté mes fiches et me suis aperçue qu'elles traitent du début de la photographie.

C'est un sujet que je connais un tout petit peu, ma fille ayant travaillé là-desssus pour son "TPE" de Terminale (Travaux Personnels Encadrés).

A mesure que je m'élance dans mon cours, je constate que les élèves sont d'une rare attention, les garçons même fascinés par l'idée de la "camera obscura".

Je passe une heure de rêve, comme je n'en avais plus vécu depuis longtemps.

Pour terminer l'heure, je leur ai apporté des cartes postales de la ville, dont celle qui illustre cet article :

il s'agit d'un château d'eau construit par les Allemands en 1887 et qui fut détruit en décembre 1944 par un bombardement.

Quant au bâtiment, vous le reconnaissez: c'est celui  que nous appelons "Nouveau bâtiment", parec qu'il fut construit bien plus tard que le reste de notre collège (en 1900). Il était appelé alors le "Gymnasium" (le lycée).

 

Le site sur la naissance de la photographie  créé par ma fille et ses amis en TPE existe toujours : 

http://heliographie.tpe.free.fr/

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 19:17

assisevalise.jpg

 

Ma collègue Christiane n'était pas là aujourd'hui.

Juste avant les vacances, elle m'avait parlé de son voyage en Egypte en me disant :

" Je reviens le dimanche dans l'après-midi, c'est un peu juste, mais ça devrait aller".

C'était sans prévoir avec les facéties d'Eyjafjöll !

Je lui ai envoyé un SMS depuis la salle des profs, cet après-midi: "Tu es assise où, sur ta valise ?"

 

Réponse :"Je suis devant les pyramides. Chaleur torride, mais j'ai un lit".

 

Du coup, nous sommes plusieurs à regretter de ne pas être parties en avion !

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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 15:59

devoirs.jpg

Alors, chers lecteurs, êtes-vous prêts à reprendre le collier ?

Je parie que je ne suis pas la seule à me remettre péniblement au travail, ce dimanche.

J'ai trouvé un paquet de copies, parmi d'autres travaux.

Peut-être devrais m'inspirer des excuses du jeune Homer Simpson pour ne pas les corriger ?

 

1.Mon chien les a mangées. (Dommage, je n'ai pas de chien)

2.Ma religion m'interdit de perdre du temps pour des travaux inutiles. (Bon, nous sommes en pays laïque, malgré l'ex-chapelle attenante, ça n'ira pas)

3.J'ai éternué dessus. Dans l'intérêt de la Sécurité publique, le Ministère de la Santé m'a ordonné de les détruire. (oui, mais la Grippe A est terminée)

4.Je n'ai pas oublié des les corriger, je suis amnésique.(Non, je ne veux pas qu'ils appellent cash le médecin !)

5.Mon mari les a mangées. (Presque crédible, mais je risque une ênquête !)

6.J'étais en rade sur un aéroport en rentrant d'Egypte, je suis revenue ce matin à 6h 30. (Oui, mais mon teint blafard ne laisse aucun doute à ce sujet, je n'étais pas en Egypte !)

7.Je les ai corrigées, mais je les ai oubliées. (Ah, ça reste une possibilité, si je n'y arrive vraiment pas...)

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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 11:50

carnet_liaison.gif

Notre réunion d'avant vacances portait finalement bien son nom : "journée de solidarité"

Non pas que nous ayons fait grand chose pour les personnes âgées -comme c'était le but premier de cette journée- mais au moins, nous avons exprimé une certaine solidarité entre nous, ce qui n'était pas arrivé depuis bien longtemps.

Comment faire face à la démotivation et à "l'incivilité" ?

Nos moyens de lutte sont peu nombreux.

Le plus direct reste l''exclusion de cours, mais personne n'y a recours de gaité de coeur, sachant que l'élève va se retrouver en permanence avec d'autres fauteurs de troubles.

Sans compter que nos surveillants sont de tous jeunes gens, peu capables de faire face à 10 ou 15 trublions.

Les heures de colles qui ont longtemps été l'arme favorite de beaucoup de profs, ont été supprimées en tant que telles depuis quatre ans, pour cause d'excès et de difficulté de gestion: pour "coller" un élève, il faudrait le retenir une heure où il est libre, dans un autre cours.

Pour celui que n'a que des classes à problèmes, c'est donc impossible.

Pour la première fois quelqu'un a osé suggérer le bénévolat ! Et savez-vous quoi ? Une quinzaine de mains s'est levée pour approuver. Oui, nous sommes nombreux à accepter le principe de donner bénévolement de notre temps, pour tenter de limiter les problèmes !

L'autre gros problème est celui du carnet de liaison, complètement laissé àl'abandon depuis des années.

Dans 50 à 70 % des cas, lorsque l'on demande un carnet pour aevrtir les parents, l'élève ne l'a tout simplement pas, ou prétend ne pas l'avoir.

Il a donc été décidé que chaque élève poserait son carnet sur sa table en début d'heure, dès la reprise. En cas d'oubli, il fera une punition (pré-imprimée !) Au bout de trois oublis ses parents seront convoqués.

Bien sûr, on peut considérer que c'est se batter contre des moulins à vent.

Mais au moins pour une fois, il y a une volonté commune d'agir.

Les élèves le ressentiront très certainement ainsi.

(Ajoutons qu'ils ont été prévenus dès le lendemain de cette nouvelle mesure: les  6° bilingues ont aussitôt sorti leurs carnets, mais les 4°Lv2 ont râlé "c'est bientôt  pire que la police ici !")

 

 

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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 14:52

ebr120.jpgUne semaine de vacances déjà.

Une semaine que je n'ai presque pas pensé à l'école.

Une semaine que je n'ai pas parlé d'école à la maison, au grand soulagement de mes proches !

(Une élève est passée dans ma rue avant-hier, j'ai eu du mal à me souvenir de son prénom !)

Je réalise que pendant le temps scolaire ma vie est comme en suspend. Je ne vis pas, je ne fais que survivre, en remettant tout à plus tard... plus tard, c'est-à-dire pendant les vacances.

 

La dernière fois que j'ai parlé d'école, ce fut vendredi dernier.

Vers 11 heures, un coup de fil.

"Bonjour c'est......" Je ne comprends pas le nom cité. "Pardon ?"  "C'est Jean Ahr !"

Incroyable ! Jean,  prof  d'anglais dans une autre vie.

Il vient manger avec nous et je lui raconte un peu comment ça se passe maintenant. (Il est parti "vivre" il y a 18 ans). Je lui raconte que les élèves n'ont plus de feuilles, n'écrivent plus tous dans les cahiers, ne font plus les contrôles, ne font plus les heures de retenue....Je vois bien qu'il ne me comprend pas bien, et tant mieux !  Moi-même en racontant je réalise à quel point les choses ont changé.

Mais hier j'ai vu furtivement sur un bandeau d'actualité (vous arrivez, vous à écoutre les infos et à lire en même temps ?) que tous les enseignants auront un référent.

C'est quoi, un référent ? Quelqu'un sur l'épaule de qui pleurer ? Alors oui, j'en veux un !

 

 

 

 

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 09:10

solidarite.jpgCet après-midi, nous sommes convoqués pour la première de nos deux demi-journées de solidarité.

Après l'épisode ubuesque de  l'an dernier (où on nous avait demandé de recenser les "dangers" de notre établissement, histoire de nous occuper comme on occupe des mômes de la garderie !)  je suis curieuse du déroulement de cette demi-journée-là.

En principe, le sujet est le "socle commun" des connaissances.

Comme toujours, on annonce une vague réforme et ensuite on réfléchit. C'est toujours ainsi dans l'enseignement.

Donc, on a décrété en haut lieu -parmi les penseurs!- que tous les élèves de 3° devaient quitter le collège avec un" socle commun de connaissances".

Très bien, pourquoi pas.

Mais personne n'a encore osé fixer ce socle commun.

On imagine combien c'est difficile, évidemment.

On attend donc que les choses se décantent, ou qu'elles pourrissen, je ne sais pas.

Précisons qu'en langue au moins, la chose est claire: le socle commun est fixé par le cadre européen des langues et le niveau à atteindre est A2.

La présence des profs de langue est donc de pure solidarité.

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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 18:34
journeejupe.jpgJe viens de subir ce vendredi soir à peu près ce que l'on peut vivre de pire, pour un prof,  si l'on exclut les violences physiques.
Ma classe de 5° ne fonctionnant plus du tout depuis quelques semaines, j'ai décidé hier d'essayer de prendre certains perturbateurs à part , en cours de soutien, afin que les élèves ayant des vélléités de travailler, puissent profiter de quelques cours corrects.
Ce matin, cours avec les 18 autres, dont tous ne sont pas agréables, mais malgré tout, pour la première fois depuis longtemps, ça a ressemblé à un vrai cours, avec des élèves qui osent parler, comme on le fait en principe en langue.
Ce soir donc, je prends les 5 "sortis du cours", assez fâchés de devoir rester en dernière heure.
Ce fut une heure HORRIBILISSIME.
N'ayant trouvé aucune salle dans le bâtiment principal, j'ai dû les emmener dans une petite salle de religion tout en haut d'un bâtiment loin de la vie scolaire.
Le déchaînement de vulgarité, de grossièreté, de violence verbale fut inimaginable.
Je me demande encore comment j'ai fait pour supporter.
La seule chose positive dans tout cela, c'est qu'ils n'ont jamais essayé de me frapper et ne s'en sont pas pris à ma "personne".
Mais sinon, j'ai entendu tout ce que l'on peut entendre en gros mots: bite, couille, cul, pédé, pute, pervers, sucer... Et cela sans jamais faiblir durant 50 minutes.
Je viens de penser à Isabelle Adjani dans "La journée de la jupe".
Si un flingue était tombé du sac d'un élève, qu'aurais-je fait ?

.............................................................................................................................

Ajoutons quand même cette note plus optimiste.
Le lendemain (samedi) une nouvelle heure de "soutien" était programmée avec les 5 élèves "sortis du cours normal", cette fois dans ma salle de classe, ce qui n'est pas négligeable.
J'ai décidé d'exclure le principal fauteur de troubles, celui qui avait introduit tous les termes en relation avec la sexualité. Il a protesté, bien sûr: "Ben quoi, j'ai rien fait !" (Ils n'ont jamais rien fait !)
Ensuite, j'ai fait cours avec les quatre autres. "Pourquoi vous avez exclu M. ?" ont-ils voulu savoir.
Je leur ai demandé s'ils trouvaient normal la façon qu'il avait eu de parler la veille.
Eh bien, surprise,  ils en ont convenu :" Non, ce n'est pas normal, c'est un pervers."
L'heure s'est passée au mieux, ils ont essayé de comprendre, nous avons fait un peu d'allemand.
Je me suis aperçue aussi que l'un d'eux ne savait pas lire.
Je suis sortie satisfaite de mes trois heures, et bien moins fatiguéequ'après une heure de lutte au corps à corps.
Certes, ce n'est qu'une solution à court terme. On ne peut évidemment pas sortir des cours tous les perturbateurs et les prendre à part, il y en a beaucoup trop.
Juste une solution de survie, et très individuelle.
(Sinon, il reste l'arrêt maladie, mais est-ce mieux ?)
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